De l’apparence a San Francisco

Sous un titre si pompeux se cache une reflexion pour le moment assez sommaire, mais qui a au moins le merite d’exister.
Dans notre societe de consommation et d’inegalites, la recherche du paraitre est constante. C’est assez visible a San Francisco, ou l’on peut s’en rendre compte au travers de plusieurs exemples.

La gent(e) feminine
Dieu me pardonne, je me suis beaucoup attarde sur ce cas-la. Toujours est-il qu’il y a de tres belles filles et femmes ici, certaines simples, d’autres sophistiquees. Nombre d’entre elles se maquillent, ont les ongles des mains et des pieds manucures, voire portent de faux-ongles (ce qui ne me plait pas forcement, je precise). Elles sont de maniere generale bien voire tres bien habillees. Bon d’accord pour le moment je pratique San Francisco dans un quartier pas trop mal, mais j’ai vu ca dans d’autres quartiers, d’autres villes egalement.

Les marches, supermarches
Ici, l’attention se porte plus particulierement sur la presentation. Vous me direz, les rayons sont les memes partout, aux USA comme en France. Et vous aurez raison. Sauf que la ou la difference se fait, c’est sur les rayons de produits frais. Les fruits et legumes sont ranges, calibres, et bien sur rarement touches (comprenez « abime »). Il faut aller sur certains marches ou au Whole Foods Market* pour trouver des carottes fendues, par exemple. Mieux, ces produits ont une duree de vie record au frigo…
C’est la meme chose en ce qui concerne les rayons de bouche et de poissonerie : la viande est decoupee, calibree, rangee selon les morceaux proposes. Idem pour le poisson, ce qu’on a plus tendance a voir en France. Lorsque les magasins sont climatises ou a l’abri ca peut encore aller, mais des que vous voyez ca au soleil ou dans les magasins de Mission, vous commencez a vous poser des questions d’ordre …sanitaire.
A voir aussi, l’article de Cecile et Julien a ce propos.

Les magasins en general
La encore, pas de difference notable avec la France : un magasin de vetement sera toujours bien tenu, les vetements ranges regulierement. Ici ils font quand meme plus d’efforts pour ranger ca par taille croissante, de facon a ce que vous voyez rapidement s’il y a votre taille ou pas pour l’article recherche. Par ailleurs, un salon de coiffure disposera de maniere « elegante » jusqu’aux magazines proposes a la lecture.

La proprete
Bien qu’en regle generale les Etats-Unis sont connus pour leurs quartiers « debrailles » (j’ai une petite pensee pour l’auteur de cette expression a chaque fois que j’en voie un), une attention particuliere est portee a la proprete de certaines rues, balayees chaque matin ou plusieurs fois par semaine, afin de les debarrasser de leurs feuilles mortes, dechets et autres papiers jonchant le sol.
Parfois cette tache incombe aux employes de la ville, parfois aux magasins et immeubles qui ont pignons sur rue et qui peuvent se payer la prestation. De fait on peut marcher dans une rue tres propre, puis tourner et tomber sur quelque chose qui ressemblerait a l’envers du decor. Surprenant.

Les voitures
La encore, c’est un cliche bien connu, mais qui s’avere assez juste. Exceptees les Minis, qui font fureur ici, et une Fiat 500 de l’epoque (faut que je la photographie si je la retrouve !), la plus petite voiture est de taille « compacte », soit pas loin des modeles Megane, 307, ou C4 chez nous, pour ne prendre que les modeles Francais. Il y a pas mal de compactes, mais aussi des berlines -le plus souvent 4 portes- des coupes, des 4×4. Et bien sur, chose que l’on ne voit qu’ici ou presque, des pick-ups*, des Hummers, des monster trucks et des limousines. On peut eventuellement voir aussi… des hummer-limousines. 🙂 C’est vraiment pas difficile de voir des limousines ou des voitures de sport genre Porsche ici. Il suffit de se ballader dans le centre vers Union Square ou Financial District ne serait-ce que 10 minutes pour en croiser.
Certaines sont recouvertes d’une bache, d’autres sont legerement customisees, et l’on voit un nombre impressionnant de carrossiers et mecanos a certains endroits. Preuve s’il en est que la voiture garde une place preponderante ici, malgre le mouvement ecologique et les contraintes associees (difficultes de parking, cout de l’essence notamment). A leur decharge, le pays est quand meme gigantesque et tout est a l’echelle : routes, villes, distances pour aller au boulot etc. Il n’y a guere que l’espace entre 2 pas qui ne varie pas trop, donc il faut bien trouver des alternatives…
Pour conclure, je ne sais pas si c’est une these qui sera etayee ou refutee par la suite, ou qui l’a deja ete par ailleurs, mais en tout cas c’est celle du moment. 🙂 On verra si j’arrive a l’illustrer.

Des idees la-dessus ? Les autres Frenchies, vous voyez cela differemment ?

Reperages en tout genre

Le week-end dernier (12 et 13 juillet), a ete celui des reperages.
Samedi matin, je suis alle faire un tour sur le Farmer’s Market (le marche des agriculteurs) de Ferry Plaza. Ca se passe sur les quais de la baie, pas tres loin de chez moi. En gros, c’est un marche comme on en voit en France, mais ca fait du bien de voir ca ici. Alors certes, c’est pas donne, mais je pense qu’en general c’est de la tres bonne qualite. Tout est « organic » ou presque, de la viande au legumes, jusqu’aux sels aromatises aux plantes.
Comme j’avais prevu de traverser la baie en debut d’apres-midi, je n’ai pas fait de grosses courses la-bas. J’ai neanmoins goute quelques fruits et legumes (peches, petits-pois), et achete des prunes et de la veritable baguette, type pain au levain. Miam ! :d En guise de plat principal pour mon repas de midi, j’ai decide d’acheter un 1/4 de poulet roti et quelques pommes de terre en accompagnement.
Saturday lunch
Pendant mon repas, j’ai recu la visite d’un lointain cousin :
Nice bird on Ferry Plaza
Mon repas termine, je suis alle faire un tour chez Sur la Table, un magasin d’ustensiles de cuisine et tout ce qui vient a cote. C’est cher, et ils n’ont que tres peu d’ustensiles en bois, telles les cuilleres en bois qu’on peut trouver chez nous.
J’ai ensuite pris le Bart, direction Oakland, pour continuer mon reperage, a la fois du Children’s Hospital, et du cabinet de mon futur medecin traitant. J’ai donc pu evaluer les distances et le temps, et m’apercevoir qu’une navette fait le trajet entre l’arret de Bart Macarthur et l’hopital. Pratique ! Malheureusement, elle n’etait pas en fonctionnement ce jour-la, et c’est donc a pied que j’ai fait tous ces allers-retours, soient une bonne cinquantaine de blocs. 🙂

De retour en ville, je devais aller voir un appartement, mais je pense etre arrive trop tard. Il sera loue des le lendemain…
J’ai donc repris les transports en commun pour me retrouver sur Folsom, afin de faire mon dernier reperage de la journee, a savoir la localisation du club 1015, dans lequel je devais me rendre le vendredi 18. Le compte-rendu de cette soiree dans le prochain article. 😉