Arrêt sur Images

Bonjour à tous.

Au moment où je saisis ces lignes, beaucoup d’entre vous qui habitez en Europe se lèvent, se préparent ou sont déjà sur le chemin de leur travail. Certains autres se retournent simplement, caressant l’idée de passer une nouvelle journée de vacances bien calés au fond de leur lit.

De mon côté, c’est-à-dire en Californie, il est 10:28pm et nous sommes toujours le mercredi 1er Juillet. J’en profite pour refaire de grosses bises à ma cousine dont c’est l’anniversaire.

Que de banalités me direz-vous. Certes. Et pourtant, voici un an, comme beaucoup d’entre vous, je me levais aussi. À dire vrai, je me trouvais déjà dans le taxi qui me conduisait à l’Aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Car voici un an, je m’envolais vers mon nouveau lieu de résidence : San Francisco, Californie, États-Unis.

Que de faits, que d’images, que d’événements depuis lors ! Je retiendrais entre tout ça :
– Bien sûr, mon arrivée et ma première soirée passée en compagnie de Cédric, Julien et Cécile au restaurant Sodini’s, et cette fameuse tarte aux fraises
– la découverte de ces lieux mythiques pour moi, depuis le temps que j’avais imaginé évoluer en Californie
– les miliers de dollars dépensés en courses alimentaires, histoire de continuer à s’alimenter correctement 🙂
– les nombreuses rencontres professionnelles et extra-professionnelles
– une coupure agréable avec ce retour en France en fin d’année 2008
– le début d’une nouvelle aventure professionnelle, même si c’était dans la logique d’un transfert
– les concerts inoubliables et la possibilité de mixer dans de nouvelles soirées 🙂

Inutile de vous dire donc qu’entre installation, apprentissage et découverte, l’année m’a parue filer à toute vitesse !
Bien entendu, beaucoup d’autres choses sont à venir cette année, et j’espère pouvoir continuer à vous en faire profiter à travers ce blog, mais aussi les photos que je prends ou les discussions que nous pouvons avoir.
Il me tarde notamment d’accueillir des gens par ici, de leur montrer mon environnement, mais aussi de découvrir encore plus de lieux magiques que l’Ouest américain, le Sud Californien et que sais-je encore recèlent.

Pour finir, je tiens à remercier encore toutes les personnes qui m’ont soutenu et me soutiennent encore dans cette entreprise, notamment chez Kelkoo, chez Yahoo!, au sein de ma famille et mes amis, et j’en passe.

Je vous souhaite à tous une bonne journée. Quant à moi, il me tarde de fêter ce double anniversaire. 🙂

PS : Tiens, maintenant il est 10:48pm.

Z’avez vos papiers ? (partie 2) : OUI !

Comme je vous l’avez indique dans le precedent article sur le sujet, je devais valider mon code en prenant le « behind the wheels test » (litteralement, examen derriere les roues). En effet, le permis temporaire qui m’avait ete delivre a l’obtention de mon code (test ecrit) n’etait valable que 2 mois. Une fois les 2 mois ecoules, il faut tout repasser !
Je me suis donc empresse de prendre un rendez-vous aupres du DMV. Eux, par contre, ne se sont pas empresses de me le donner. 😦
Pour prendre un rendez-vous pour l’examen de conduite, encore une fois plusieurs possibilites :
– le prendre en ligne sur Internet, comme pour l’examen ecrit
– le prendre par telephone
– reserver un creneau le jour de l’obtention du code, directement au bureau.
Le « probleme » avec la seconde solution, c’est que du coup le test sera fait dans le meme bureau de DMV, pour moi… San Francisco. Hors, il est beaucoup plus difficile de passer le test ici que dans les villes alentours !
Ne pouvant pas reserver le bureau de San Mateo en ligne (celui que j’avais choisi), j’ai donc subi les 10 minutes d’attente au telephone et finalement decroche mon rendez-vous pour dans…3 semaines, le 13 avril.

Restait maintenant a mettre toutes les chances de mon cote en preparant ce test.
D’abord, en discutant avec ceux qui l’avaient deja passe. Simple, mais efficace. 🙂 Ensuite, en ecumant les ressources mises en ligne par le DMV de Californie, a savoir une pelletee de videos sur Youtube ! Tres bien faites en tout cas ces videos, je les recommande aux futurs eleves. 🙂
Enfin, parce que decidement rien ne remplace la pratique, il me fallait conduire. Bon, c’est sur, ca revient vite, surtout avec plus de 10 ans de conduite derriere moi. Mais il y a suffisamment de regles subtiles et de difference de comportement des voitures qui, je le rappelle, sont des automatiques pour la plupart, pour necessiter de se « remettre en selle » un minimum.

Ne possedant bien sur pas de voiture, je suis donc passe par le systeme Zipcar pour pouvoir en louer une. Et, puisque je ne suis pas encore tout a fait debile, j’ai loue la meme pour passer l’examen. 🙂
A titre d’information, c’est tout a fait legal de louer une voiture pour passer l’examen de conduite. Il faut juste pour cela disposer d’un justificatif d’assurance sur la voiture louee.

Le grand jour arrive, je me suis presente au bureau, non sans reperer les alentours auparavant. La partie administrative evacuee (en gros, presenter son permis temporaire et l’assurance), venait ensuite l’examen. Apres un bref diagnostic de ma connaissance de la voiture, la conduite a dure environ 20 a 25 minutes, dans les rues autour. Parking marche avant, marche arriere, pas de rentree d’autoroute, bref, rien de tres sioux.
Au final, je m’en tire avec 2 fautes mineures, sur les 15 autorisees (sur la grille d’evaluation de l’examinateur – en Anglais bien sur). Mieux que le code, assurement ! 🙂 Youhouh! Je suis meme felicite par le pere du candidat qui passait apres moi. 🙂 La secretaire, quand a elle, m’a gratifie d’un « welcome in California » certes un peu passe de mode apres ces quelques 9 mois, mais qui fait toujours plaisir. 🙂
On sait donc tout de suite si on reussit le test, ce qui est cool. Ensuite, on repart avec sa voiture (!) et son permis temporaire, avant de recevoir le precieux sesame quelques jours apres (une dizaine pour moi) par la poste. Et ca donne ca :

Mon permis californien

Mon permis californien

Maintenant, je peux non seulement parcourir les routes US a ma guise, mais ausis ne plus passer pour un simple touriste a presenter mes papiers Francais a tout va ! Et ca, ca contribue a se sentir bien ici, que j’appelle dorenavant San Francisc-home

Louer un appart’ a « San Fran » (partie 1)

Bon d’accord, ce blog raconte mon installation aux Etats-Unis, et c’est bien comme ca. Mais enfin j’ai quand meme envie d’apporter ma pierre a l’edifice quand a l’expatriation des francophones dans cette region du globe. Alors modestement, avec l’experience que l’on peut avoir au bout de quelques mois dans une grande ville comme San Francisco. Mais pour l’avoir vecu, disposer d’un maximum de ressources, et d’autant de parcours differents s’avere plus rassurant au moment de franchir le grand pas.

Larkin and Clay

Larkin and Clay


Ainsi donc, je vais tenter de resumer la les grandes lignes de la recherche d’appartement a Frisco. Gardez tout de meme a l’esprit que meme si j’ai pu en discuter avec de nombreuses personnes ici, celibataires, en couple ou en famille, je n’ai visite que des studios ou des « 1 bedroom », donc je ne pourrais pas vraiment temoigner des condos ou autres maisons pour le moment. Mais il doit y avoir de nombreuses similarites.
La premiere partie aborde les questions pratiques.

J.F. partagerait appartement
Certes, ce n’est pas tout a fait en ces termes qu’il faut commencer sa recherche d’appartement, mais cela risque quand meme fortement de passer par les petites annonces.
Comme vous pourrez le voir sur de nombreux autres sites traitant du sujet, la reference en matiere de petites annonces en tout genre et en particulier sur l’immobilier, c’est l’incontournable, l’inevitable Craigslist.
Au contraire des emissions americaines, je ne suis pas la pour faire la pub d’un produit, mais il faut bien avouer qu’il est difficile de s’en passer, tellement tout le monde s’en sert. Vous pourrez toujours tenter d’arpenter les rues une a une pour voir les discretes affichettes « For Lease » ou « For Rent » indiquant un appartement a louer, mais pour avoir teste, je dois dire que ce n’est pas tres efficace, et surtout c’est ereintant !

Une recherche d'appart sur Craigslist

Une recherche d'appart sur Craigslist


Craigslist donc, c’est un site de petites annonces, independant, sans publicite, se remunerant uniquement sur les annonces d’offres d’emploi et les listings immobiliers (sic). Fonde en 1995 par Craig Newmark, il base son succes sur l’aspect communautaire et desinteresse (ou presque). Et ca marche! 10 milliards de pages vues par mois, 90 millions d’utilisateurs et 500 villes sur 50 pays couvertes.
Pour cibler sur la recherche d’appartement a San Francisco, il est donc possible de chercher par mots-cles bien sur, mais egalement d’indiquer votre budget, le nombre de pieces desire ou encore la quartier recherche.
Ce dernier critere implique de connaitre un minimum la ville. En meme temps que vous regardez a quoi ressemble les petites annonces, je vous conseille donc, si possible, d’arpenter un peu la ville. Faire des tours en voiture pour voir les differents quartiers dans les grandes lignes, puis visiter plus particulierement les endroits que vous avez repere pour les decouvrir a pied. Ainsi, vous pourrez mieux apprecier l’atmosphere, decouvrir les commodites et les gens, bref affiner votre premiere idee.

Des collines et des hauteurs…
Dans un pays ou tout est grand et ou l’appartenance a une communaute est exacerbee, choisir son quartier est important a San Fran’. Bien plus que la distance par rapport a son lieu de travail ou au centre-ville, ici d’autres criteres rentrent en ligne de compte, comme les criteres sociaux ou professionnels par exemple. Pas question de denigrer qui que ce soit bien sur, mais comme partout il est des quartiers plus reputes, mieux frequentes que d’autres. Et c’est encore plus vrai ici, ou les districts marquent de vraies differences entre eux.
Brievement, les quartiers les plus cotes sont Russian Hill, Nob Hill, Pacific Heights, Marina, Cow Hollow. Viennent ensuite SOMa (South Of Market, en partie), Noe Valley ou encore Union Square.
Generalement, ce sont les quartiers situes sur les hauteurs, ou pres de la baie et des ponts (Golden Gate et Bay Bridges).

Open bar ! euh, house…
Une fois les reperes pris, les annonces consultees, vient le temps des visites. Ici, deux modes de fonctionnement, dont un pour le moins deroutant. Premier cas, l’annonce indique un contact et un numero de telephone (au pire vous avez l’adresse e-mail), personne a joindre afin de fixer un rendez-vous. Dans l’autre cas, vous avez des horaires deja fixes, et la mention « open house », qui indique que l’appartement est ouvert aux visites aux heures donnees. En fonction du tarif, elle peux aussi implicitement indiquer que les visiteurs seront nombreux…
Dans tous les cas, et si vous disposez d’un peu de temps, il est sage d’aller faire un reperage prealable, meme si vous avez deja vu le quartier comme recommande plus haut. Cette fois, vous avez l’adresse, donc vous pouvez deja evaluer l’immeuble, les alentours, l’animation, les transports en commun etc.
Vous aurez plus d’elements au moment de la visite, donc pourrez poser plus de questions avisees a votre interlocuteur.

« C’est une-euh maison bleue, adossee a la colline-euh… »
Cette magnifique chanson (de mon point de vue) de Maxime Le Forestier, pour vous enoncer les criteres importants et specifiques a la ville a verifier lorsque l’on visite un appartement :

  • Dans l’appartement
    Evidemment, je ne vais pas vous faire la liste de tous les elements basiques a recenser lors de la visite d’un appartement : surface, hauteur, peinture…je pense que la plupart d’entre vous sont bien plus a meme d’evaluer ce genre de details.
    Pour les criteres specifiques, sachez que le simple vitrage est malheureusement monnaie courante. De nombreux immeubles etant anciens, les proprietaires ne sont pas tous proactifs sur ce terrain-la. Dans certains quartiers, sur certaines rues, cela peut vite devenir tres genant. J’en fais l’amere experience…
    Vue / vis-a-vis : Avoir une vue ne signifie pas forcement ne pas avoir de vis-a-vis, et vice versa. Sachez que la vue, specialement sur le Golden Gate Bridge se paie en general assez cher. Le vis-a-vis n’est pas rare, mais il n’est la plupart du temps pas tres genant, les gens etant assez pudiques et peu voyeurs.
    De maniere generale, les appartements sont pourvus de rangements : les cuisines sont souvent amenagees avec des placards au sol et en hauteur ; la chambre et le salon disposent de leur penderie, voire d’immense debarras appeles « walk-in closets », litteralement « placards dans lesquels on peut marcher ». Les salles de bains ont parfois un meuble sous lavabo.
    Les sols : le carrelage ici, c’est pour les murs de la cuisine ou de la salle de bains. Au sol, on retrouve dans la majorite des cas du parquet (hardwood) ou de la moquette (carpet), voir du linoleum. Dans la chambre, la moquette peut etre interessante. Mais dans le salon ou l’entree… Heureusement les cuisines et salles de bains sont epargnees.
    Souvent, les appartement sont relies au cable. Enfin, relies ; disons que vous verrez souvent un morceau de cable blanc depasser d’un mur. Libre a vous ensuite de passer par, tiens au hasard, Comcast ? pour vous brancher a Internet, la tele ou le telephone par le cable.
    Avoir le tableau de fusibles dans son appartement, c’est pas toujours mais c’est plus pratique.
  • Dans l’immeuble
    Avoir un chouette appart, c’est bien. Disposer d’un immeuble agreable, c’est encore mieux. Certes, vous ne vivrez pas dans la cage d’escalier, mais si vous pouvez disposer de quelques commodites supplementaires, vous auriez tort de vous en priver.
    Au rang des agrements les plus courants, le lave-linge et le seche-linge commun. Situes dans une buanderie (rares sont les appartements a en disposer individuellement), ils sont la plupart du temps payants (et la commence la chasse aux quarters, les inities apprecieront…). Pour moi, c’est gratuit, et ca c’est le pied !
    Directement lie a l’utilisation de ces equipements electromenagers, pensez a regarder le nombre d’appartements dans le building. Vous pourrez alors estimer leur taux d’occupation, et vous eviter de poireauter dans la buanderie pour plonger votre linge sale dans le tambour sitot que votre voisin a enlever ses vetements dudit lave-linge !
    Autre element appreciable de certains immeubles, le fait de disposer d’un roof deck, ou coin amenage sur le toit. He oui ici comme je vous le disais, peu d’appartements disposent d’un balcon. Alors l’alternative pour profiter de l’exterieur sans pour autant marcher longtemps est bienvenue.
    Parmi les elements communs, je ne vous parlerai pas de l’ascenseur ou des boites aux lettres (quoique…), mais plutot du fait que l’eau et les poubelles sont la plupart du temps pris en charge par le proprietaire. Reste a votre charge l’electricite et le chauffage, dont le montant peut beaucoup varier selon l’appartement choisi. Moi par exemple, je ne chauffe pas…
    Selon les quartiers, l’immeuble peut aussi disposer de quelques places de parking souterrain, qui peuvent accomoder ou non un appartement. Parfois aussi vous pourrez disposer d’un espace de rangement hors de votre appartement, mais c’est relativement rare.
  • Dans les environs
    Choisir un appartement, c’est aussi choisir un quartier. Ici, pas vraiment de criteres objectifs, c’est surtout une histoire de coup de coeur : certains prefereront l’activite de Mission, d’autre l’animation de Castro, d’autres encore le calme de Russian Hill ou de Pacific Heights… Et ils auront tous (leurs) raison(s).
    Neanmoins, deux trois petites choses a connaitre avant de faire son choix :
    – Comme mentionne plus haut, certains quartiers sont a eviter, autant par leur frequentation que par la pauvrete d’interet. Certes, le Tenderloin n’est pas loin du centre, mais il reunit une population un peu defavorisee dans des habitats pas forcement de premiere jeunesse.
    – Du choix du quartier dependra votre quotidien, comme la proximite des commerces, des moyens de transports, de vos connaissances aussi, le pourcentage des pentes a gravir matin et soir si vous etes a pied…
    – San Francisco est reputee pour etre un micro-climat de Californie du Nord, avec notamment son brouillard epais en Ete. Mais au sein meme de la ville, vous trouverez differents types de temps ; certes, les differences sont plus legeres, mais certains quartiers sont reputes bien plus ensoleilles ou a l’abri du vent que d’autres. En ces temps de stress, de therapie par la lumiere ou de carence en Vitamine D, ca peut aussi rentrer en ligne de compte lors du choix final.
    – Si vous possedez des objets de valeur ou tenez tout simplement a ce que vous possedez, vous allez surement faire assurer le contenu de votre appartement (les murs sont normalements assures par le proprietaire). La encore, le choix du quartier, comme de l’immeuble, peut influer sur le montant de votre cotisation annuelle. Comme partout vous me direz, mais la les renseignements demandes sont relativement precis et nombreux.
  • Le proprietaire
    He oui vous souriez peut-etre, mais le proprietaire (ou l’agence avec qui vous traitez) a son importance dans l’affaire. Que ce soit un riche proprietaire d’immeubles ou d’appartements, ou une agence reputee plus ou moins serieuse, testez sa reactivite, sa rigueur, son honnetete avant de vous engager. Cela peut vous eviter bien des deboires par la suite.
    Le proprietaire habitant dans son propre immeuble peut etre une bonne option, mais n’est pas pour autant un gage de reactivite a toute epreuve. Si vous le pouvez ou le souhaitez, discutez avec les habitants de l’immeuble, ou renseignez-vous sur la population : familles nombreuses, jeunes, personnes agees, etc.
    Si vous etes interesses par un appartement loue par une agence, renseignez-vous egalement sur elle. Certaines n’ont pas forcement bonne reputation, et c’est souvent de notoriete publique, sauf pour les nouveaux arrivants bien entendu.

Voila pour la premiere partie. Dans la seconde, j’aborderai l’aspect financier de la recherche. En attendant, laissez-moi vos commentaires, ne serait-ce que pour savoir si je continue ou pas ! 🙂
Vous pouvez egalement jeter un oeil a mon appartement, histoire de voir a quoi ca peut ressembler : A la maison
Si ceux qui sont passes par les memes demarches (et peut-etre meme avant moi) veulent apporter leur contribution, voire rectifier mes propos, qu’ils n’hesitent pas !

He, dis, t’aurais pas mange de l’ail par hasard ?

Comme je vous le disais dans un precedent article, samedi 26 Juillet 2008 etait le second jour de la 30eme edition du Festival. Non, je n’etais malheureusement pas au festival Hadra, mais au Gilroy Garlic Festival.

La mascotte

La mascotte


Ce festival, qui se deroule chaque annee, celebre la production phare de la ville de Gilroy, situee au sud de San Jose.
Mais alors me demanderez-vous, comment diable celebre-t-on l’ail par la-bas ? He bien, tout d’abord, en reunissant les producteurs, fabricants de produits transformes, revendeurs et bien sur consommateurs d’ail dans un meme lieu. Ensuite, en fournissant a ces divers interlocuteurs des dizaines de stands de nourriture, a base d’ail…ou pas. Enfin, en proposant des souvenirs -chers payes- sur le theme de l’ail, de la gousse ou de la tresse.
Au final, il etait possible de deguster tout un tas de denrees a base de ce bulbe, des plus classiques comme des penne au pesto, crevettes l’ail, jusqu’au plus insolites, les frites a l’ail, du popcorn gout ail et meme la fameuse glace a l’ail !
Le Menu du Jour...

Le Menu du Jour...


A cote de ces innombrables stands, aupres desquels les « autochtones » etaient masses des 10h30, d’autres stands plus classiques proposaient a l’achat des chapeaux, porte-cartes, tableaux, bibelots en tous genres. 3 ou 4 « scenes » etaient dediees aux evenements jalonnant la journee, d’un concours de cuisine a base d’ail, au concours de danse orientale, en passant par le concert de groupes locaux reprenant des standards Rock. Enfin, il etait possible de se refraichir sous les rain rooms, propulsant des micro-goutellettes d’eau, ou sous les nombreux hauvents mis a disposition. Malgre tout, la chaleur etait etouffante, et m’a conduit jusqu’au mal de tete. Arrives vers 10h30, nous avons finalement quitte les lieux vers 15h, non sans avoir appris que Gilroy etait jumelee avec 5 autres « capitales de l’ail » dans le monde, dont Saint-Clar, dans le Gers. Si l’ete de l’ail vous tente et que vous ne pouvez pas attendre l’annee prochaine pour assister a cet evenement monstrueux, vous pouvez toujours tenter votre chance la-bas, il n’est peut-etre pas trop tard.

Les + :
+ Une decouverte, content d’avoir vu ca au moins une fois
+ Les degustations gratuites
+ La glace a l’ail, offerte et c’est tres bon !
+ Les divers evenements, quelques jolies danseuses, un show culinaire

Les – :
– Une chaleur etouffante, mais les organisateurs n’y peuvent rien
– Ah le marketing… des affiches a $10, des tabliers simples a $20 :/
– Une cuisine trop, vraiment trop grasse, et peu adaptee aux grosses chaleurs (qui a envie de manger des pates au pesto sous 32 degres a l’ombre ?)
– Pas vraiment un festival a faire tous les ans, sauf pour renouveler son stock de pickles a l’ail !

Une autre vision : Cedric a propos de ce meme evenement (+photos)
Plus d’infos sur : www.gilroygarlicfestival.com (Anglophone)
Video de danse orientale sur une des scenes du festival :

Plus de photos a venir… (enfin si j’arrive a resoudre mes problemes techniques)